Interviews

L’Internet, les multimédias. Pour Tomasz Ziajka, ces passions sont devenues son commerce. Le propriétaire de la NETTOM d’Olsztyn raconte que dans votre propre entreprise, vous pouvez développer vos passions.

- Quels sont les services offerts par votre société

Notre société s’occupe du développement dans le cadre des technologies Internet, nous nous occupons également de la création, de la mise en œuvre, de la création de l’image dans le réseau. Depuis 5 ans, notre activité est présente en France, cela n’a été qu’en janvier 2009 que nous sommes devenus plus remarquables sur le marché polonais et à Olsztyn.

- Comment est née votre idée de ce commerce?

Étant enfant, je m’intéressais à l’informatique et aux ordinateurs ZX Spectrum, Amstrad.... À 15 ans, j’ai décidé de vouloir proposer des prestations de services informatiques aux clients français. Puisque je savais parler français couramment, cela ne me posais pas de problème, et grâce à ma détermination et à mon esprit de suite, j’ai pu aller jusqu’au point dans lequel on se trouve actuellement, moi et mon entreprise. Initialement j'étais seul à développper, puis au bout d’un certain temps, il s’est avéré que j'avais besoin de soutien, et à présent, l'équipe de la NETTOM compte quelques dizaines de personnes.

- Pour créer votre entreprise vous êtes-vous modelés de quelqu’un?

Non, toutefois c’est Sir Allan Sugar qui un modèle mais très éloigné. Richard Branson ou même Bill Gates – et il ne s'agit pas de leurs carrières mais de leurs comportements professionnels et personnels. D’une certaine façon, ce sont les modèles des comportements qui sont digne d’être imités. Je vous les conseille vivement !

- Quels sont vos meilleurs succès dans le monde d’affaires?

C’est d’avoir créé une équipe solide dans une ville qui n’a pas connu beaucoup de succès dans le domaine de l’informatique, dont on parle pas mal actuellement, ainsi que la position sur le marché européen et la considération de la part de nos clients que nous avons acquises.
Je n’ai pas l’intention bien sûr de dévoiler tout, un certain climat de mystère donne du piquant à une entreprise pas grande qui possède d’énorme possibilités – on n’a pas encore pu démarrer entièrement parce que notre activité sur le marché local ne dure pas trop longtemps.

- Avez-vous connu des échecs, des obstacles lors de démarrer et de faire marcher l’activité de votre entreprise ? Quelles difficultés est-ce que vous rencontrez maintenant?

Pour les défaites, c’est sûrement le fait qu’il y a eu plusieurs personnes estimables  qui nous ont quitté il y a quelques années, lorsque notre bureau n’existait pas encore, et eux, ils cherchaient un travail stable lorsqu’ils ont terminé leurs études et nous, on n’était pas capables de le leur assurer.
Actuellement le plus grand problème qui se pose c’est que les diplômés en informatique des universités d’Olsztyn semblent ne pas être préparés au travail dur des informaticiens. Pourtant cela pourrait être le sujet d’un livre qu’il est possible que j’écrive si j’ai du temps.

- On sait que pour démarrer son propre commerce, on a besoin des moyens financiers. Et pour vous, cela a été comment?

Le principe était de se développer uniquement avec nos capitaux propres et ceux élaborés – il ne s’agit pas de prendre des crédit lorsque le modèle d’affaires n’est pas stable.

- Comment trouvez-vous des clients ? Quels outils utilisez-vous pour promouvoir votre société

Cela se fait de deux manières :
Sur le terrain de la France, nous sommes en coopération permanente avec les agences qui nous envoient des projets qu’elles reçoivent à réaliser. Nous sommes concurrentiels quant aux prix, communicatifs, et la coopération est plus facile grâce à la connaissance des langues de nos coopérants.
Sur le territoire de la Pologne en 99%, c’est dû à un ainsi dit téléphone de brousse, soit par la recommandation.... Et parfois les appels d’offres auxquels on n’aime pas prendre part.

- Avant de démarrer un propre commerce faut-il posséder une expérience en tant que travailleur à plein temps dans un domaine concerné

Pour démarrer un propre commerce, il faut y être prédisposé. Selon moi, le modèle d’un travailleur à plein temps qui devient ensuite un homme d’affaires de la même branche, fait penser à l'absence d'honnêteté de sa part, à la reprise malhonnête des clients de l’ancien employeur. Le meilleur modèle c’est un adolescent qui sait ce qu’il veut faire et  il tire la leçon de ses propres erreurs pour pouvoir atteindre ses objectifs.

- Quels seraient vos conseils pour les jeunes gens qui souhaitent créer leurs propres commerces?

Une propre entreprise c'est avant tout une énorme responsabilité, non seulement matérielle mais en particulier celle vis-à-vis la famille, les clients et les travailleurs. Il est difficle de balancer, il faut les prendre tous en compte et avant tout, il ne faut pas oublier que ce sont la honnêteté et la solidité qui comptent le plus.
Pourtant ce que je trouve d’être le plus important pour les jeunes entrepreneurs, ce n’est pas la décision de la création d'une propre entreprise mais c'est de réfléchir si le style de la vie du propriétaire d'une entreprise est acceptable parce qu'en fait ce n'est  pas un travail à mi-temps ni par relais, c’est un grand effort porté tous les jours, de l’aube jusqu’au crépuscule, les weekends et les fêtes inclus.

- Quelle est votre journée de travail?

Dans la matinée, je lis les e-mails reçus pendant la nuit ou tard dans le soir.
À 8h00, j’ouvre le bureau, j'organise le travail pour notre équipe, les tarvailleurs viennent à 9h00 et on commence à surmonter de nouveaux défis, problèmes, mais aussi à connaître de la satisfaction pour chaque effort. Nous terminons à 17h00, mais c’est une heure théorique.... vérifiée par la pratique ;-)
Retour chez moi, quelques heures passées avec ma famille, de 20h00 ou de 21h00 jusqu’à 23h00, je continue mon travail en établissant les analyses, les devis, la documentation....

- Le succès professionnel, c’est quoi selon vous?

Le succès sera d’atteindre la stabilité professionnelle complète qu’il est vraiment difficile d’atteindre à présent, pendant cette époque  très primitive.
Mon succès consiste avant tout à ce que je fais ce que j'aime, ce que je voulais faire toujours et tous les jours, j’ai de nouvelles idées pour se développer et pour développer ma petite Nettom. Mais pour l’instant "I've got a lot of work to do"....

- Pourriez-vous indiquer 2 ou 3 produits précis créés par l’équipe de la NETTOM?

Jusqu’à présent, nous avons terminé plus de 300 projets Internet pour de petites et moyennes entreprises aussi bien que pour les corporations telles que Lufthansa, Pfizer, L’Oréal, ainsi que pour l’administration locale comme p.ex. le site actuel de l’Office Municipale d’Olsztyn.

- Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour l’avenir ? Comment est-ce que vous voyez le future de votre commerce?

Du calme. Que les développeurs qui terminent leurs études sachent ce qu’ils veulent faire dans leurs vies, que les clients apprennent ce qu’ils commandent. L’Internet ce n’est qu’un media et nous, nous décidons comment l’utiliser.

Tomasz Ziajka a été interviewé par Magdalena Ben - Rynkiewicz du Centre des Innovations et du Transfert des Technologies de l’UWM d’Olsztyn.